mardi 18 août 2015

Cambodge

Le Cambodge m’a un peu désarçonné au début. Après un transit dans ce qui doit être le pire aéroport du monde, à savoir Bangkok, j’ai atterri sur le tarmac de l’aéroport de Phnom Penh (la capitale du Cambodge). L’aéroport accueillait peut-être 3 avions maximum et doit être probablement plus petit que celui de Charleroi. Phnom Penh ressemble plus à un gentil chef-lieu de province qu’à une capitale de la dynamique Asie du Sud-Est en fait.

La ville est au confluent du Mékong et d’une autre rivière. En fait, la promenade le long du Mékong n’est pas très belle...


Si vous trouvez ça carrément laid, c’est normal. D’autant plus que comme pour le reste du pays, sauf une partie du Lac dont je parlerai plus tard, il y a de gros soucis avec les sacs plastiques que l’on retrouve partout le long des rivières et des routes.

Ceci dit, PP comme on la surnomme, a quelques mignons bâtiments de l’époque coloniale française, un très beau palais royal (le Cambodge est une monarchie), et un très sobre mais émouvant musée à propos des Khmers rouges. Là se trouve peut-être l’explication que les villes sont très calmes et que le pays reste très rural. En effet, les Khmers rouges, pendant 4 ans, ont obligés tous les citadins à déserter les villes pour travailler de force dans les campagnes. Résultat: 1,7 millions de morts, soit 21 % de la population. On dit que le pays ne s’en est toujours pas remis. 





Le musée sur les Khmers rouges possède un étage qui interpelle. Avec le Cambodge, on ne peut pas dire que la Communauté internationale ait été à la hauteur. 2 ans après les Khmers rouges, c’étaient toujours des membres de ce mouvement qui représentaient le pays à l’ONU. Ces mêmes membres participent encore activement à la politique du pays en 2015. Des procès pour génocide ont débuté seulement début des années 2000. Pire, comme la Suède qui est ici pointée du doigt, certains pays ont soutenu les Khmers rouges. Une délégation suédoise qui a pu visiter le pays à cette époque, la seule d’ailleurs, avait soutenu à grands renforts de propagandes que ce régime était très bien. Aujourd’hui, seul un de ses membres accepte s’être trompé. Un autre a même été jusqu’à estimer que les morts étaient le prix à payer pour atteindre le but sociétale des Khmers rouges......  

Voilà pour l’histoire. Plus joyeux, une autre ville du Cambodge: Battambang. Ville qui a gardé une architecture coloniale, où l’on s’ennuie quelque peu, mais où l’on mange des excellents Amiokh (du hachis de poisson au lait de coco, cuit dans des feuilles de bananier ☺) J’y ai trouvé aussi une chambre à 3 euros. Bon il n’y avait pas de fenêtre, mais c’était propre.




Direction Siem Reap (littéralement : défaite de Siam) en bateau. 8 heures et sans arrêt toilette. Les Cambodgiens (ou Khmers comme eux-mêmes se définissent) vivent principalement dans la région centrale du pays, autour d’un immense lac (Tonlé Sap) et des rivières qui s’y déversent. Beaucoup de paysans vivent encore sur des villages flottants, faits de maisons sur pilotis, que l’on déplace selon les saisons et le niveau de l’eau. Pour le coup, le soleil n’a pas été mon ami et j’ai peu de photos qui donnent un bel aperçu de ces villages.








Siem Reap est la raison principale pour laquelle les touristes viennent au Cambodge. C’est ici que se trouvent les sites de Angkor. J’y reste 3 jours. Je ferai un article spécial à ce sujet. Mais voilà déjà une photo d’introduction dont je ne suis pas peu fier 😏


2 commentaires:

  1. Anonyme8/19/2015

    http://www.lalibre.be/lifestyle/magazine/voici-le-plus-beau-site-au-monde-selon-lonely-planet-55d35a023570b54653553b10

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  2. : -) Tsss Quasi la même photo sur le lp... des copieurs Alexine !

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