J’ai donc pris la direction du sud de l’île principale d’Honshu, ou plus exactement d’Hiroshima. Prendre le train et le tgv local est un rêve au Japon: facile, peu d’attente et ultra-rapide. On va à Hiroshima pour l’Histoire: musée sur l’attaque nucléaire et mémorial aux victimes. Vu que la ville fut rasée sur un rayon de 2,5 km, il n’y a pas grand-chose d’autres à voir. Le bâtiment qui a été conservé comme symbole de cette attaque, a été construit par un tchèque début 20ème. Quasi à l’épicentre de l’explosion, il est l’un des seuls bâtiments à être resté debout. Le musée s’attarde notamment sur l’après bombardement: pluies radioactives, incendies, maladies, cancers, malformations, ... Aujourd’hui encore, on ne connaît pas toutes les conséquences d’une explosion nucléaire sur l’être humain.
Pas loin d’Hiroshima, il y a une île sacrée : Miyajima. Le portail sacré située dans le mer est un des lieux les plus photographiés du Japon. Le reste de l’île abrite des temples.
Petit à petit, je remonte vers Tokyo. J’ai d’abord fait un arrêt au château le plus célèbre du Japon : Himeji. Le château a eu son heure de gloire: il servait à bloquer la route vers Tokyo en cas d’invasion des colons européens. Récemment rénové, on paie pour ne rien voir à l’intérieur. C’est une constante ici: les intérieurs sont particulièrement dépouillés. L’extérieur est lui très beau. J’ai également beaucoup de chance avec une nature automnale qui embellit tous les lieux visités.
La visite m’a permis de jauger le forme des petits vieux nippons. Ils tiennent la forme: 6 étages à grimper et à descendre au petit trot et pas un seul essoufflé... impressionné.
Et enfin arrivé à kyoto, l’ancienne capitale japonaise. "The place to be" que beaucoup vous diront. Et bien, et je ne suis pas le seul à le penser, c’est un peu décevant.
Comme quasi toutes les villes de l’archipel, Kyoto a été détruite. À la place des anciens quartiers, on y a construit une ville moderne. Mais la Kyoto moderne n’est pas très emballante. De leurs côtés, les 2 vieux quartiers traditionnels restants ne sont constitués que de quelques rues. La longue rue du Gion (le quartier des geishas) est devenue une rue de commerces pour touristes. Les geishas ne sont pas toutes des vraies geishas mais souvent des japonaises ou des occidentales qui se sont pris le trip de se 'traverstir' pour visiter Kyoto. Kyoto, c’est également encore et toujours des temples. Et enfin, où que l’on aille, c’est surpeuplé de touristes asiatiques indisciplinés. Bref, je n’ai pas trop aimé.
En-dehors de Kyoto, il y a une petite promenade au milieu des bambous. Très beau. Sauf que là encore, c’est une promenade qui aurait dû se faire dans le calme pour apprécier pleinement l’atmosphère.. Chose qui n’était pas prête d’arriver aux milieux de ces excités.
Enfin, une éclaircie au tableau : le temple d’Inari. Beaucoup de monde mais tellement vaste que l’on s’y retrouve vite seul.
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