BA - Uruguay - Iguazu

On arrive petit à petit à la fin du voyage. Une des visites tant attendue d’Amérique du Sud était Buenos Aires (BA). Une petite déception. La ville pour y vivre est sympathique. Pour le reste, il s’agit d’un ensemble de beaux buildings séparés par des barres d’immeubles de logements années 70. Si le fossé entre 'riches' et 'pauvres' est moins marqué qu’à Santiago, la pauvreté ici (comme a Montevideo, voir ci-dessous) est plutôt de l’extrême pauvreté. Dès le soir, dans toutes les rues, on voit des gens vider méthodiquement les poubelles pour y trouver de quoi survivre. A vrai dire, c’est la première fois que je vois ça en Amérique du Sud. 

Ici le quartier de La Boca, le quartier supposé dangereux de BA. Rien de bien méchant en fait si on fait attention. Le quartier était celui qui recueillait les immigrés (d’Italie principalement) lors de leur arrivée. Le quartier était construit avec des tôles et bien glauque. Aujourd’hui, il est devenu un petit dysneyland touristique avec danseurs de tango et restaurants. 

De BA, on peut se rendre en Uruguay en 1h de bateau sur le Rio de la plata. L’Uruguay était une terre convoitée par les Portugais, les Espagnols et les Anglais, et par la suite les Argentins et les Brésiliens. L’Uruguay a finalement été créé comme une zone-tampon entre toutes ces puissances.

Colonia de Sacramento est un port fondé par les Portugais pour écouler leur marchandise facilement vers BA. C’est très petit, très mignon mais après 30 minutes, il n’y a qu’une chose à faire: aller de bar en bar, de terrasse en terrasse. 

De Colonia, je me suis rendu à Montevideo, la capitale du l’Uruguay avec 1,5 millions d’habitants (plus d’un tiers des habitants du pays). Et j’ai adoré. D’abord parce que la plupart des bâtiments ont bien été conservés. Mais surtout parce qu’il y avait une atmosphère : des familles qui pêchent ou boivent le mate le long de la mer, des couples qui dansent le tango sur une place, ..... Une capitale de province mais très agréable.

 

Finalement, pour en terminer avec l’Argentine, Iguazu et ses chutes d’eau. Magnifique. Je vous laisse juger.

Dernière étape du voyage: R-I-O

Patagonie

Et voici les photos de la Patagonie andine. La Patagonie, c’est très grand. Mais pour la plus grande partie, c’est très plat et pas trop passionnant. Sauf la partie andine, évidemment. 

Le plus au Sud que j’ai été, est Punta Arenas où il a fait froid, il a plu et venté. De là, Puerto Natales pour visiter le parc Torres del Paine du Chili.

Il était temps de quitter le Chili pour traverser la frontière et aller en Argentine. La Patagonie argentine est chère et un peu trop 'repère à touristes' à mon goût. Pour le côté 'seul au fin fond du monde’, on repassera. Ceci dit, le glacier Perito Moreno est assez impressionnant: 5 km de large, 60 m de hauteur et 30 km de longueur. Un des rares a resté stable malgré le changement climatique. En allant le visiter en fin de journée, on entend les craquements de la glace et on voit certains morceaux se décrocher pour former des mini icebergs sur le lac. Il n’ a l’air de rien mais on peut facilement passer plus de 3 heures à le contempler ce glacier. 

Et enfin, détour par El Chalten, le petit Israël d’Argentine tellement il y a de touristes israéliens. 

Direction Buenos Aires pour les 3 dernières semaines!

Lake district & Chiloé - Chili

Bonne année 2016!

Avant d’arriver en Patagonie en venant de Santiago, il faut traverser une zone appelée la région des lacs. On pourrait même dire, la région des lacs et volcans tellement ces derniers sont tout aussi nombreux. A Pucòn, le volcan Villarrica est d’ailleurs toujours en activité. On peut voir le rouge de la lave sur ses contours la nuit. 

Il y a une promenade de 7 heures assez sportive qui mène à un mirador naturel où l’on a une vue à 180 degrés sur les environs. C’est assez spectaculaire.

Pour le 1er janvier, je me suis offert une journée tranquille afin de me reposer de ma dure vie. J’ai donc été me baigner dans des sources d’eaux chaudes au creux d’une vallée (voir la photo d’une partie du site 😊 ).

De là, on pousse toujours vers le sud et un village encore mieux que Pucòn: Puerto Varas.

Vue de ma chambre. Après un jour à l’auberge, je me suis rendu compte que les 2 jeunes gérantes me désignaient entre elles comme 'el niño'... alors que je dois être plus âgé qu’elles mais bon. Après 10 mois de voyage, je commence à avoir l’habitude que l’on me demande ce que j’étudie.

La promenade à faire dans le coin est dans le parc Vincente Perèz Rosales. On m’avait prévenu qu’il fallait un bon répulsif, ce que comme d’habitude j’avais oublié de prendre en partant pour la randonnée. Ce que l’on ne m’avait pas dit, c’est que je n’allais pas rencontrer de petits moustiques inoffensifs mais des espèces de mouches géantes (je ne pense d’ailleurs pas qu’un seul répulsif puisse les éloigner..). C’est justement la saison de l’éclosion des oeufs de ces gentils insectes. Et il paraît que quand ils piquent, c’est très douloureux. Dès que l’on pénètre dans le parc, on est entouré des ces mouches qui tournent autour de soi. Enveloppé dans mon pull à capuche, j’ai tenu 3 heures alors que la promenade aller-retour dure 4h30. Seuls 2 français ont fait mieux. La plupart des visiteurs ne tentaient même pas la randonnée. 

Aucune piqûre donc. Ce n’était pas le fait de devoir jouer à l’essuie-glace avec mes bras devant mon visage pour éloigner ces 'trucs' ou le fait de ne pas savoir prendre beaucoup de photos parce que les mouches venaient directement sur mes doigts le temps que je fixe un objectif, qui m’a fait rentrer plus tôt. C’est plutôt que les mouches furent à un moment une cinquantaine à me suivre. Le bruit qu’elles faisaient devenait tellement assourdissant que ça commençait à me rendre dingue... Ce désagrément est bien dommage car les paysages étaient magnifiques.   

Je vous présente mes 'amies' d’un jour...

J’ai quitté le Lake district pour l’île de Chiloé, la plus grande d’Amérique du Sud (moitié de la Belgique je pense), et une 'place to see' du Chili. Ben franchement, je ne sais pas trop pourquoi. Les paysages sont mignons. Mais on est surtout censé y aller pour les villages de l’île et ses églises classées Unesco. Mis à part qu’on est sur une île et que quasi tout est construit en bois, je ne vois rien de particulier. N’importe quel village du Montana ou du Canada peut faire l’affaire selon moi.

Après une courte recherche internet, j’ai appris que les églises étaient les seules d’Amérique latine construites totalement en bois. L’Unesco estime qu’elles sont un parfait exemple de mélange d’architectures européenne et indigène, et qu’elles s’intègrent bien dans le paysage... J’ai tellement bien vu la  chose que la seule église que je n’ai pas prise en photo faute d’intérêt, est considérée comme l'exemple le plus achevé de cette architecture...  je ne sais pas si je dois m’en inquiéter...😕

Et maintenant en route vers ...la Patagonie. Je n’aurai malheureusement pas le temps de me rendre jusqu’à Ushuaia, et ce à cause de transports publics limités dans la région. C’est un peu dommage, plus pour la symbolique que pour ce qu’il y a à y faire. Ceci dit, Ushuaia n’est pas la dernière ville au Sud mais Puerto Williams au Chili (encore plus galère à atteindre sans avion). La Patagonie n’était pas à l’agenda avant mon arrivée en Amérique du Sud. Mais maintenant, elle l’est.